Mais au-delà, ce fascicule, sûrement le premier du genre, est un guide documenté et complet pour qui voudrait retracer une généalogie calédonienne,  très souvent multiculturelle, ou simplement retrouver des traces d’un ancêtre ayant séjourné sur le territoire depuis le milieu du XIXème siècle. 

En effet, après une première partie consacrée à une évocation des grandes lignes de l’histoire du territoire, il propose un panorama thématique des différentes sources concernant les multiples communautés qui peuplent la Nouvelle-Calédonie. Car au peuple premier, les Kanak, sont venus s’ajouter des immigrés australiens, polynésiens, vanuatais, javanais, indiens, vietnamiens, chinois, japonais, réunionnais, des colons français, des condamnés au bagne envoyés de métropole, d’Europe ou d’Algérie.

Or, les archives calédoniennes sont très dispersées. Outre les archives de la Nouvelle-Calédonie (ANC), des documents peuvent aussi être retrouvés à l’archidiocèse ou à la mairie de Nouméa, aux archives du Vanuatu, dans des dépôts d’Australie, de Nouvelle-Zélande ou des Fidji pour ce qui concerne le Pacifique. En Europe, les documents religieux se partagent entre l’Italie, le Royaume-Uni et la France. Le service historique des armées, les archives départementales, et les fonds des archives nationales de l’outre-mer (ANOM) constituent également des archives indispensables.

L’ambition de ce guide est donc d’orienter le lecteur vers les sites des archives qui retraceront la partie calédonienne de son histoire familiale.